La réforme de la radiologie diagnostique (ou équipements médicaux lourds -EML-) et interventionnelle conduit à modifier voir créer des conditions d’implantation et des conditions techniques de fonctionnement.

Elle a objectif opérationnel l’amélioration de la qualité et de la sécurité des prises en charge, une meilleure adaptation à l’innovation en santé et une plus grande territorialisation de l’offre de soins (développement des partenariats notamment). 

La radiologie diagnostique n’était abordée jusqu’à présent qu’à travers l’utilisation d’équipements matériels lourds (EML) spécifiques : l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) et la scanographie.

Ce système, très contraignant, avec des plafonds d’équipements définis dans le Schéma Régional de Santé (SRS) peut entrainer des retards dans la dotation de certains territoires, et donc un allongement des délais de prise en charge des patients. 

Les travaux ont été menés dans le but d’un desserrement de la contrainte de cette gestion par équipement pour adapter le nombre d’équipements aux besoins de la population et réduire les délais d’attente.

Une particularité de ces travaux et de cette activité est, donc qu’elle comporte deux autorisations distinctes :

  • Une activité de radiologie diagnostique ➔ autorisation d’équipements médicaux lourds (EML) 
  • Une activité de radiologie interventionnelle ➔ autorisation d’activité de soins